OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 L’innovation bridée par l’abus de contrôle? http://owni.fr/2011/02/17/quelle-criteres-pour-la-possession-didees/ http://owni.fr/2011/02/17/quelle-criteres-pour-la-possession-didees/#comments Thu, 17 Feb 2011 10:36:22 +0000 Framablog http://owni.fr/?p=30366 Richard Stallman est ce que l’on appelle un virtuose du code. Il est un fervent défenseur du logiciel libre et à l’origine du projet GNU. Dans cette video sous-titrée par Framablog, il va au bout de la notion de propriété intellectuelle et démontre comment un compositeur serait bridé si chaque motif rythmique ou mélodique était déposé.

Attention: ceci ne présente aucune solution. It’s just funny! Imagine.


Dans cette courte séquence vidéo, extraite du film Patent Absurdity, que nous vous présentons aujourd’hui sous-titrée par nos soins, Richard Stallman nous alerte par analogie sur les dangers que représentent les brevets appliqués aux logiciels. Et si Beethoven avait été confronté en son temps à un système de brevets sur la musique ?

Cette séquence nous renseigne à double titre.

D’une part, la pertinente démonstration nous fait toucher du doigt les dangers du brevet logiciel dont le principe a été maintes fois repoussé en Europe mais qui menace toujours. Pour en savoir plus sur le sujet, nous ne saurions que trop vous conseiller de lire la synthèse que vient de publier l’April.

D’autre part, pour qui connaît un peu le bonhomme et son histoire (lire à ce sujet le framabook « Richard Stallman et la révolution du logiciel libre – Une biographie autorisée »), on imagine sans peine la frustration qu’un système de brevets logiciels – en vigueur aux États-Unis – peut engendrer. Richard Stallman est un hacker reconnu, c’est-à-dire un virtuose du code, et l’on peut alors parler d’un art de la programmation. Un art qui a eu ses Beethoven et qui souhaite continuer à en avoir encore demain.

Article initialement publié sur : Framablog sous le titre “Breveter des logiciels? Beethoven ne l’aurait pas entendu de cette oreille”.

Crédits photos CC flickr: dunechaser, tomswift

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“Les Creative Commons, ça simplifie énormément le système” http://owni.fr/2010/11/26/28362/ http://owni.fr/2010/11/26/28362/#comments Fri, 26 Nov 2010 16:05:37 +0000 Framablog http://owni.fr/?p=28362 Nos amis de Framablog nous ont permis de reproduire ce contenu et nous les en remercions. Nous en profitons pour vous inviter à les soutenir activement en leur faisant un don ici pour les aider dans la période difficile qu’ils traversent.

Comme vous avez pu le consater, tous nos sites, chez OWNI sont en Creative Commons. Chez OWNImusic, nous, et surtout les artistes, souhaiterions pouvoir utiliser cette même licence pour la diffusion des oeuvres musicales du lundi. Seulement, ce concept et son fonctionnement sont souvent mal compris et les diverses alternatives qu’offrent ces licences sont peu connues. En fouillant dans les archives de Framablog, nous avons trouvé cet excellent témoignage qui explique très clairement et simplement comment les Creative Commons peuvent être utilisés pour la diffusion d’oeuvres musicale musique.

Il y a ceux qui se morfondent à constater la crise actuelle de l’industrie musicale et qui croient naïvement que la loi Hadopi va résoudre leurs problèmes. Et puis il y a les autres, comme le chanteur Curt Smith, qui nous expliquent calmement et sereinement en quoi les licences Creative Commons sont un choix contemporain simple et pertinent, pour ne pas dire « naturel », quand on souhaite autoriser la diffusion de sa musique sous certaines condition (ici la non exploitation commerciale).

Curt Smith (à ne pas confondre avec Robert Smith) ne vous dira peut-être rien, mais certains vieux (comme moi) se souviennent de son groupe Tears for Fears dont les quelques chansons suivantes bercèrent la jeunesse new wave des années quatre-vingts : Mad Word, Change, Shout ou encore Sowing the seeds of love.

Depuis Curt Smith[2] poursuit une carrière solo et a donc placé son dernier album Halfway, pleased sous licence Creative Commons By-Nc-Sa. Il s’en explique dans cette interview vidéo donnée le mois de novembre dernier sur le site de Dave Harris RetroRewind. La clarté de ses propos associée au climat tendu que fait régner la « menace Hadopi » nous ont donné envie de faire acte de résistance et de subversion en traduisant et sous-titrant ci-dessous le début de l’entretien.

Crédits photos CC flickr: kellyv; Randy Stewart

Remerciements Framalang : Olivier pour la transcription, Don Rico pour la traduction, Xavier pour le sous-titrage et Yostral pour le montage final (sacré travail d’équipe !)

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